29 mars 2022 Par Fabrice Jenouvrier, expert infrastructures chez Proginov Microsoft augmente une partie de ses produits pratiquement tous les ans. Que vous achetiez une licence ou que vous soyez, comme Proginov, dans le top 10 des revendeurs français de licences Microsoft, le tarif est non négociable. Et il n’est pas rare que les augmentations se succèdent et ce, plusieurs fois dans l’année. La dernière en date, c’est celle des licences Windows Server et RDS (Remote Desktop Services) qui ont pris 10 % au 1er janvier 2022. Rappelons que les licences RDS avaient déjà été augmentées de 10 % l’an dernier. Les hébergeurs sont bien couverts par un contrat SPLA (Service Provider Licensing Agreement), de 3 ans et reconductible, qui fournit un cadre légal entre Microsoft et ses partenaires fournisseurs quant aux droits d’utilisation des logiciels. Mais ce contrat ne fige pas les prix qui peuvent changer deux fois par an, au 1er janvier et au 1er juillet, mais aussi au cours de l’année pour « refléter l’évolution des taux de change ». Tous les hébergeurs européens sont couverts par les mêmes clauses de contrats et les mêmes tarifications, quels que soient leurs volumes. Même si certains, comme Proginov, ont par le passé absorbé une partie des hausses, les augmentations sont donc nécessairement répercutées sur le client final. Le produit Microsoft 365 est régi par un contrat CSP (Cloud Solution Provider). Les tarifs sont mensuels ou annuels. Dans le cadre d’un abonnement mensuel, ces produits ont été augmentés de 10 à 20 % sur ce mois de mars. En revanche, il n’a pas subi d’augmentation dans le cadre d’un abonnement annuel. Ces produit-là n’avaient que légèrement bougé depuis 10 ans, en revanche leurs fonctionnalités ont été enrichies depuis.