6 décembre 2018 Par Yasmina Oujdari, responsable produit WMS Depuis la création de son WMS, Proginov l’a installé chez de nombreux clients qui l’utilisent dans des contextes variés, avec des problématiques et des objectifs très différents. De cette expérience, je tire 5 préconisations pour bien réussir son projet WMS : 1 – Se faire accompagner pour mettre à plat son organisation avant l’implantation Avec la mise en place d’un WMS, il est nécessaire tout d’abord de maîtriser l’organisation actuelle et de définir ensuite l’organisation future. C’est une étape importante du projet pour définir au mieux les besoins et son périmètre. Selon les organisations, il peut être difficile de dégager du temps pour cette étape et d’avoir une vision globale des flux. Il ne faut pas oublier que le WMS ne règle pas les problèmes organisationnels. Au contraire, il risque d’en être un révélateur. Exemple : alors que toute la chaîne de préparation a gagné en productivité, le temps passé à aller chercher une étiquette sur une imprimante mal placée, va mettre en évidence que la réflexion sur l’organisation de demain n’a pas été suffisamment travaillée. Aussi, se faire accompagner pour mettre à plat les flux de son entrepôt peut donc constituer un réel gain de temps par la suite. Lors de la mise en place du WMS, on se rend compte que certains cas n’ont pas été identifiés, ou jugés rarissimes, et doivent être réglés rapidement. Solliciter un représentant de chaque flux permet de s’assurer au maximum de l’exhaustivité des cas. 2 – Avancer par étape Tout comme on lotirait un projet ERP pour que les équipes puissent prendre le temps de s’adapter au nouveau système, il en est de même pour le WMS. Passer du 100% papier au 0 papier reste une révolution pour les préparateurs. Il peut être bon de commencer simplement, puis de monter en puissance par la suite. Dans ce type de projet, on envisage tout de suite l’implantation finale mais il est judicieux parfois de définir des paliers. Par exemple, si l’on souhaite activer la gestion des lots ainsi que les missions logistiques, il vaut mieux procéder en 2 étapes afin de réussir la mise en place complète de la solution. L’activation des lots impose de réaliser un inventaire complet de l’entrepôt et de revoir tous les flux. Après cela, on peut mettre en place les missions logistiques qui impliquent une forte rigueur dans la tenue du stock. 3 – Écouter, parler avec ses opérateurs On constate très souvent des écarts entre les informations connues du responsable et ce que savent/font les opérateurs, des écarts entre l’organisation actuelle selon le responsable et la réalité terrain. Dans un entrepôt, il faut toujours se mettre à la place de l’opérateur. Est-il capable de s’orienter, de remplir sa mission avec les informations en sa possession ? Il faut également penser à l’intérimaire de passage, qui lui, ne peut pas deviner. 4 -Préparer ses opérateurs à la politique du changement Quand tout votre univers de travail est modifié un beau matin, cela peut être très perturbant pour les équipes. Il est donc important de les informer et de les former pour qu’ils ne découvrent pas le projet le jour J. Dans la mesure du possible, je vous conseille de communiquer sur l’avancement du projet, de lui donner un nom et d’impliquer les équipes pour maintenir un engouement sur celui-ci. 5 – Le projet WMS est un projet à part entière Moins gourmand en temps et financièrement, le projet WMS utilise pourtant les mêmes facteurs-clés de succès qu’un projet ERP. Il faut donc savoir y consacrer du temps et le budget nécessaire. Il ne concerne pas que l’équipe logistique, c’est un projet transverse. C’est un projet d’entreprise.